Les moulins à eau sur la Creuse
Les moulins à eau apparaissent vers le second siècle avant J.C grâce aux romains qui imaginent de faire tourner les meules en utilisant la force du courant : la force hydraulique.
Ils se généralisent au Moyen Age.
A la fin du 19ème siècle, on compte en France environ 75 000 moulins et usines hydrauliques.
Leur usage est très varié : moulins à farines, moulins à foulon, à papier, à pommes, à huile de noix, à tan (industrie des peaux), à martinet en métallurgie, à filature …, en bref, tout ce qui nécessite une force motrice.
Les moulins à eau avaient pour inconvénients de subir les périodes de sécheresses, les crues et le gel pour ceux situés sur de petits cours d’eau.
Ils disparaissent presque complètement vers 1950 supplantés par la machine à vapeur, puis l’électricité.
Un moulin à eau se compose de trois parties :
La roue : en dessous (roue à palettes ou à aubes); la roue en dessus (roue à augets ou à pots),la roue de côté (roue de poitrine avec aubes).
La vantellerie : est l’ensemble des vannes qui donne au meunier la possibilité de régler le niveau de l’eau afin d’obtenir le maximum de la force motrice.
Le bief : le dispositif de dérivation du cours d’eau en amont qui entraîne la roue. Il doit être constamment entretenu par le meunier.