Mesdames, Messieurs, Glénicois, Glénicoises, chers amis,
Nous voici déjà à mi-mandat, 3 années marquées par les répercussions de la pandémie, les conséquences de la guerre en Ukraine et l’accélération du changement climatique qui nous met face, collectivement et individuellement, à des défis majeurs.
Longtemps, nous avons cru la ressource en eau inépuisable. Aujourd’hui, sa gestion doit être envisagée collectivement au niveau du département, voire plus car, seule une meilleure répartition permettra de préserver l’eau au bénéfice de tous.
Concernant l’urbanisme, l’objectif fixé par la loi climat et le ZAN (Zéro Artificialisation Nette) est d’arriver en 2050 à une artificialisation nulle des sols. Cette profonde transformation de l’urbanisation pose la question du partage des superficies à l’échelle de la région. Comme toujours, les critères liés à la population nous sont défavorables. Le déséquilibre entre les centres urbains et les territoires ruraux s’accentue générant de grandes incertitudes pour les communes comme la nôtre en RNU (Règlement National d’Urbanisme). Il est, déjà, difficile de délivrer les permis de construire et pour le futur développement de notre commune nous devrons nous doter d’un document d’urbanisme.
Le SDEC (Syndicat Des Energies de la Creuse) a réalisé le diagnostic énergétique de tous les bâtiments communaux et nous connaissons les améliorations à planifier pour participer à l’effort collectif et tendre vers la neutralité carbone.
En mars, nous avons voté le budget annuel. Conscients des difficultés du pouvoir d’achat et malgré la flambée des prix, la gestion rigoureuse des finances municipales permet encore cette année de ne pas augmenter l’imposition. Grâce aux subventions, le coût de la MAM, projet 2022, reste très modéré pour la commune. Suite aux visites dans les villages, nous avons validé un plan d’action sur 3 ans. Notre très bas niveau d’endettement nous permet d’envisager sereinement le projet de salle socio-culturelle.
Enfin, les festivités reprennent leur place. Merci aux associations locales et aux élus de la commission animation pour leur action.
Je ne peux terminer cet édito sans une pensée pour Evelyne, notre fidèle secrétaire de mairie. J’éprouve une certaine tristesse à voir partir une grande professionnelle, mémoire de notre commune dont j’ai pu mesurer l’expertise et les qualités humaines. Elle nous a servi pendant 40 années avec un dévouement exemplaire. En mon nom, au nom de tous les élus et administrés de la commune, nous la remercions et lui souhaitons une longue et heureuse retraite.
Bien à vous.
Marie-France Dalot